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A L'OMBRE DES SAMPLERS EN FLEURS

30 mai 2023

A L'ETUDE: LE LIMOUSIN

J'étudie aussi en ce moment quelques livres sur le Limousin et quelques autres régions de France et d'ailleurs, contre cette toile virtuelle qui permet, sous l'égide de quelques ivrognes revanchards de la culture du viol et de l'ignorance crasse, de harceleurs frappés d'hubris et de vin mauvais, de rayer le passé de ces électrons libres au féminin, qu'ils aiment tant soit disant tout en les déclarant sans histoire: ben voyons, quoi de mieux pour mieux tenter de les manipuler que de les sculpter comme des objets, sans état d'âme, tels leurs magisters maqués avec des lieutenants napoléoniens, des tyrans et des putains d'extrême-droite sans le dire, humanistes il va de soi! Après tout, souvenez-vous que de même l'Afrique n'a pas d'histoire pour ces humanistes de la bienveillance généralisée à l'oeuvre, toujours prête à sucer une bite ou cirer des bottes de SS, et que pour un poète raciste et colonialiste comme Hugo, l'un des pires navets de son époque en réalité, on vendrait jusqu'à sa mère. Accordons-nous sur le diapason de la corruption et dégueulons ensemble. Tout plutôt que le courage et la solitude .....

Autant dire qu'un instant de gloriole vaut tous les chagrins infligés à autrui, et que vingt années de pillage ce n'est pas assez diabolique encore pour mettre fin à la comédie de l'usurpation féérique.

J'ai décidé de ne plus me taire.

Mais de ne plus parler dans le vide.

J'ai décidé que les femmes émancipées avaient plus de droits que des navets pervers sous prétexte qu'ils sont poètes et qu'ils sont papes ou je ne sais quoi.

J'ai lu Pascal, je sais toute la crassitude qui se cache derrière les offices, les charges et fonctions.

La grandeur d'établissement qui est mienne pourtant itou, n'a rien à voir avec la noblesse de mon coeur et lorsque je contemple les cafards dont on fait des héros, je sens que ce fond noble qui ne me fera jamais gagner en popularité, fait pourtant de moi la personne la plus gentille de la Terre.

Et cela suffit pour continuer le combat de Charles.

 

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Combien de trahisons et d'horreurs faut-il pour sentir tout doucement son équilibre et sa force revenir?

20 ans de guerres déloyales n'ont rien changé, ni à mon amour des samplers, ni à mon amour de la philosophie et de la culture en général.

J'avais dès le départ croisé des dinosaures incorruptibles dans ma vie, et puis, aujourd'hui, je me repose dans leurs bras: car nous sommes à peine différents, mais si différents pourtant, sauf sur l'essentiel. Les ponts générationnels ne sont pas des abîmes de frime et de fric.

Et si je suis encore dans une phase sensible de récupération, avec une fatigue psychologique très intense par moments, enfin les larmes coulent et m'aident paradoxalement à retrouver ce calme que connaissent les vrais rebelles de ce monde.

Une force inconnue de tous ces croyants qui vivotent de placebos en placebos pare que c'est juste facile et tellement gratifiant pour l'ego.

J'ai eu mal à en mourir, mais je savais depuis le premier coup bas, la première déconvenue, que cela me permettrait un jour de poursuivre sur le chemin de la non-collaboration avec toute cette lie qui fait rêver tant de sots et de vaniteux.

Les partages heureux ont leurs raisons et leurs saisons que les joies primesautières ne connaîtront jamais.

 

"Le Limousin fut l'un des bastions de la lutte armée contre le nazisme. les Allemands la surnommaient la "Petite Russie".

(Le Limousin, Terre sensible et rebelle, Les racines de la rébellion, La résistance et sa mémoire, p 72)

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30 mai 2023

Je reprends le partage de mes samplers adorés.

Je reprends le partage de mes samplers adorés.

Fuck tous ces autrui qui ne vous veulent pas du bien du tout en réalité.

30 mai 2023

Le fantasme surfe sur la culture du viol sans

Le fantasme surfe sur la culture du viol sans hasard aucun: tu fais endurer à autrui tout ce que tu souhaites, sans jamais de limites puisque l'autre n'est qu'un fantasme.

En ce sens l'autrui lévinassien est dangereux oui, dans ce qu'en font tous ces gens qui hantent la toile virtuelle en vue de sustenter leurs fantasmes. Autrui ou un fantame c'est à peu près idem pour tous ces timbrés qui emmerdent les femmes sur la toile virtuelle.

D'où le succès de l'enfant roi actuel et de toutes ces sectes qui ne respectent personne contrairement à ce qu'elles racontent, sauf le gourou qui est justement .... l'enfant-roi.

CQFD

30 mai 2023

Au nom d'un poète (pas même de la poésie) tout

Au nom d'un poète (pas même de la poésie) tout doit s'arrêter, abdiquer.

Vive la philosophie!

30 mai 2023

THE SCARLET LETTER: A COUPLE IN AN EXOTIC LANDSCAPE (CIRCA 1700)

A chaque fois que je brode un sampler, je me dis qu'il n'en existe pas un seul qui le dépasse en beauté.

Aussi vrai que la beauté pour moi n'a pas grand chose à voir avec les canons actuels.

Qui peut savoir cette émotion que je ressens lorsque je dessine sur ma toile le même visage que celui imaginé par une petite stroumpfette il y a plus de trois cent ans?

Les nihilistes et les sectes actuelles pensent qu'il faut tout jeter par la fenêtre dès lorsqu'il est question de culture, pour retrouver soit disant une certaine forme de modestie.

Mais tout ce travail de sape, de casse, c'est tout le contraire de la modestie, cette ignorance crasse qui ne sert que les élites sans le dire.

La modestie c'est broder en silence, trois cent ans après cette petite fille que je ne connais pas, dont je ne sais rien, mais dont je n'ai rien envie de dire d'autre que c'est beau, là où le sport des temps modernes consiste en tout le contraire: salir sans fin, encore et encore, celle ou celui qu'on ne connaît même pas; et si cela ne suffit pas, en faire un bouc-émissaire, une façon d'en faire un éternel migrant, un estranger pour le bien-fondé de la caste, de la société des bien-pensants, avec toutes ces racines de sottise: rien d'étonnant à ce que leur écologie de pacotille tombe à point nommé qui parle d'arbre enracinés dans des bunkers vomissant le sable du désert.

Moi (c'est fait exprès) j'ai reconstitué le fil des recherches de Marsha Parker, et je ne sais toujours pas si cet arbre à venir est un palmier ou un arbre à tabac. Je sais juste qu'il est beau à en chialer tout doucement dans son coin, à l'abri des coups d'arrosoirs piratés pour servir un jardin aux reflets bradés comme un miroir à chagrin.

L'Egypte est à la mode il est vrai, depuis les Mystères d'Eleusis et les sectes pythagoriciennes.

C'est trop pour moi, tout ce bordel clanique qui n'en finit pas d'adouber des sots et des vaniteux.

Je préfère encore la peste d'Athènes à leurs covids revisitant l'art du confinement entre soi.

Du grand art, écrire entre soi, occuper la toile avec des histoires de culs fantasmés, des bourriches et des pédants ignares persuadés d'être des génies.

 

 

 

 


 

 

 

Je suis là, dans ce petit havre de paix, et rien ni personne ne parvient à me faire accroire qu'une vie est meilleure à grand coup de sectes et de zélateurs délétères, de soumissions effroyables, d'aliénations comme jamais au fond, décuplées par les relents mous de cette drôle de période qui revient régulièrement au fil de l'histoire. 

Ils sont précurseurs de quoi au fond, tous ces illuminés obscurantistes?

Précurseurs des abdications qui ne feront jamais sauter la tête des tyrans.

 

Qui saura comment la broderie d'un oiseau, d'une feuille de palmier peut-être, un tableau transposé trois cent ans après jusqu'en Syrie ou en Palestine, est toujours aussi beau à mes yeux, de cette beauté-là que rien n'achète et qui est, de fait, paradoxalement si riche.

Un oiseau, même infime, et tout peut changer un matin et perdurer ainsi jusqu'au prochain motif d'étonnement. Aimer la philosophie, quelle chance, fuir l'émerveillement béat, une autre chance encore. C'est toujours deux chances pour commencer une belle journée, en dépit du harcèlement d'une bande d'imbéciles qui s'écoutent parler comme on mime l'intelligence dans une gabegie de mots satisfaits de soi.

 

Et tous ces jaunes et tous ces bleus, un tourbillon qui ne sait jamais rien des tourbillonnements méchants, des divertissements pascaliens, de leurs mères de planisphères de pacotille, avec toutes ces matrones à navets aux quatre coins de l'enfer, qui croient encore que la Terre est plate et que les orages sont des personnes.

Avec mes potes souvent, nous n'en revenons pas que tout ceci persiste malgré l'avancée des connaissances. 

Mais il est vrai qu'il y a connaissance et connaissance de substitution, personnalités de substitution. Et  puis cette hubris qui n'en finit pas de crever en faisant tout crever autour d'un trou, d'un ventre ou d'une partie de grimpette.

Nihiliste je suis, oui, envers tous ces parasites qui nous empêchent encore d'écrire, de cogiter, de nous émouvoir de ce qui nous passionne, même après trente-cinq magnifiques années  et un tout premier point simplement déposé sur une toile de jute, entre Limoges et La Rochelle, au milieu de nulle part .....

 

 

Comme il est chouette ce chemin parcouru qui refuse de s'éteindre en étreignant leur nuit qui n'en est même pas une à force de s'écouter parler sans jamais rien écouter de ce qui se joue encore çà et là, et dont ils ne peuvent plus comprendre le chant synesthésique qu'il déploie à l'image de ce monde en mouvement qui me questionne tant.

C'est beau, c'est très beau, cette émotion intelligente qui me questionne encore et qui me pousse à partager encore et encore ce qui, vraiment, n'intéresse personne.

Ou presque.

Je suis le double cadencé qui n'entre dans aucune danse au fond. Leurs tangos et leurs sambas sont moisies; tout autant que les bals faussement prolétaires qui se vautrent dans un misérabilisme de surface.

Et je vais rester là dans cette polyphonie sans vernis, qui se démarque des arènes militaires dans lesquelles les pas de danse ne sont des commandes extatiquement ciéleuses pour la frime.

"Je suis si proche de toi qui ne sait rien de moi. J'ai tout à inventer, des mots aux grands jours qui se ferment sur un néant de chagrin, ô combien  préférable à l'immense turpitude des croyances en une foultitude qui ne fera jamais rien, ni pour toi que j'aime mon frère, ma sœur, si rares et si précieux, ni pour moi si, si, et tellement ceci, cela, et tout ce qui, voire pire encore, en complet décalé avec toute cette misère et cette bêtise tournoyant autour d'un nombril fiché comme un drapeau au milieu d'un tas de viande insipide en perpétuelle roue libre dans une cage de hamster".

Je suis le lieu de toutes nos déroutes, mais je n'ai pas trouvé ce verbiage creux pour faire jore que ma déroute est supérieure à la leur.

Voilà tout.

Il n'y a rien à faire pour me sauver.

Je suis le noeud de toutes leurs déroutes, là où finissent toutes les routes sectaires, où commencent les chemins philosophes.

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30 mai 2023

Rien ne surpasse à mes yeux la beauté des

Rien ne surpasse à mes yeux la beauté des samplers historiques.

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